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26 juin 2009 5 26 /06 /juin /2009 11:38
 

Richard Neuville, commission internationale des Alternatifs


Richard Neuville a animé le débat sur l'autogestion de l'assemblée générale des  ATS
Nous publions son intervention.

 

L’Amérique Latine est probablement le principal foyer de résistance à la mondialisation capitaliste. Elle est également, à bien des égards, un lieu d’innovation politique et sociale. La résistance au modèle de domination de l’Empire se traduit sous deux formes : d’un coté, par la désignation de nouveaux pouvoirs qui se situent en rupture avec la logique libérale et qui interrogent clairement les formes d’institutions et la démocratie formelle et, de l’autre, par l’émergence et le renforcement des mouvements sociaux qui posent, entre autres, la question de l’appropriation sociale. Loin d’être opposables, ces deux formes sont complémentaires. En effet, dans plusieurs pays, l’accumulation de forces des mouvements sociaux a permis des changements de gouvernements ou de faire pression sur les pouvoirs en place.

 

Au niveau institutionnel, à peine élus les dirigeants élus au Venezuela, en Bolivie et en Equateur ont convoqué des assemblées constituantes pour changer leurs constitutions respectives et réformer fondamentalement les institutions en instaurant formellement la démocratie participative. Dans le cas du Venezuela, la mise en place de plus de 18 000 conseils communaux (avril 2007) et des instances de contrôle populaire sur les programmes et les fonds publics sont les formes les plus visibles de ces changements. Il existe une véritable ré-appropriation de la politique par le peuple qui se traduit au quotidien par une plus grande implication des classes populaires dans la décision et la gestion des programmes sociaux mais aussi au niveau du taux de participation lors des consultations électorales.

 

Après la crise argentine de décembre 2001, le mouvement de récupération des entreprises est venu rappeler que l’appropriation sociale des moyens des productions est depuis longtemps un objectif du mouvement ouvrier. Ce mouvement impulsé par des travailleurs victimes de la spéculation a pris des formes diverses et reste encore limité mais il a permis de rappeler qu’une alternative est possible. Il existe également un mouvement d’ampleur au Brésil, qui est antérieur au processus argentin. Au Venezuela, le gouvernement bolivarien a largement contribué au développement des 100 000 coopératives et au nouveau modèle de cogestion de grandes entreprises récupérées en légiférant dans ce sens. La coordination des mouvements de récupération des entreprises au niveau latino-américain permet de renforcer cette ré-appropriation de la production et de développer les échanges entre-elles. (1ère rencontre en octobre 2005 à Caracas)

 

Pour les autogestionnaires, l’Amérique latine est, bel et bien, devenue un laboratoire social. Les expériences sont diverses : tantôt impulsées par les pouvoirs, tantôt par les mouvements sociaux. Les formes d’organisation des principaux mouvements sociaux que sont le mouvement des sans-terre au Brésil, la CONAIE (mouvement indigène) en Equateur, les piqueteros (mouvements des sans travail) en Argentine se situent bien souvent en rupture avec les formes de luttes traditionnelles du mouvement ouvrier et sont les lieux d’élaboration et de mise en œuvre de nouvelles pratiques sociales qui privilégient la démocratie active et l’émancipation.

 

Compte tenu du temps que nous est alloué, je me limiterai mon exposé à une analyse comparée à deux pays qui présentent des caractéristiques bien différentes : L’Argentine et le Venezuela.

 

- Pour le 1er : les expériences ont été impulsées par les mouvements sociaux et la base.

 

- Pour le 2nd : l’Etat joue un rôle essentiel pour impulser les instances de concertation et de décision même s’il y a des luttes à la base.

 

I. L’Argentine :

 

L’élément déclencheur a été la crise financière de décembre 2001 après 4 années de dépression (politiques de « financiarisation » de Menem et De la Rua). Cette crise a provoqué une révolte populaire et l’émergence de nouvelles formes de lutte et de résistance : les Assemblées populaires et la récupération des entreprises par les travailleurs et le renforcement des mouvements de « piqueteros ».

 

Le mouvement de récupérations d’entreprises par les travailleurs :

D’abord le résultat de fermetures d’entreprises du secteur industriel liées à la crise économique mais surtout dues à des gestions frauduleuses.

Le phénomène de récupération se produit avant la fermeture ou la crise terminale et consiste à poursuivre l’activité de l’entreprise sous la forme d’autogestion ouvrière.

Entre 1995 et 2002, des milliers d’entreprises ont fermé leurs portes entraînant la perte de centaines de milliers d’emplois. Cette insécurité a entraîné le désespoir et à partir de 2001, des milliers de travailleurs ont décidé d’occuper leurs usines et de résister aux tentatives d’expulsions pour gérer la production. Il s’agit donc d’un processus pragmatique. C’est la crise du capital qui a déplacé l’axe de la lutte.

Les travailleurs défendent l’outil de travail par l’occupation matérielle des entreprises dans le but de redémarrer plus tard le processus de production sous une forme de gestion directe. Ils entendent imposer leur décision avant l’application d’une décision de justice : la déclaration de faillites et ensuite l’expropriation de l’entreprise.

« Occuper – Résister – Produire »

Eduardo Lucita de l’EMI observe des changements importants dans ces expériences : d’un coté, la subversion dans la prise de contrôle des entreprises par l’organisation ouvrière et, de l’autre, le coté défensif dans l’instinct de survie pour défendre la source de travail et nourrir son foyer.

Mais les changements dans les relations sociales :

- Récupération des valeurs démocratiques

- Capacité collective d’innovation

- Eradication du despotisme patronal

- Humanisation des relations de production.

 

La majorité des entreprises sous gestion ouvrière ont stabilisé leur situation au niveau juridique et économique, hormis Zanon, l’hôtel Bauen et Renacer qui n’ont pas obtenu de lois d’expropriation mais qui continuent à lutter.

Zanon en est une illustration. Au moment de l’occupation, elle avait 260 travailleurs, aujourd’hui elle a 450 travailleurs.

 

Entre 2001 et 2003, il s’est créé 180 entreprises sous gestion directe avec plus de 15 000 travailleurs organisés en coopératives. Un certain nombre ont intégré une activité culturelle à l’activité productive : centres culturels, cantines populaires, bibliothèques, centres de formation professionnelle, etc.

 

Un rapport de 2005 de l’Université de Buenos-Aires a analysé les caractéristiques de ces entreprises (reprendre quelques données)

 

II. Le Venezuela

La constitution adoptée en 1999 a instauré la démocratie participative (préambule et de nombreux articles). Elle prévoit la « participation du peuple dans la formation, l’exécution et le contrôle de la gestion publique » et la participation des travailleurs à la gestion des entreprises publiques (art. 184.5). Elle préconise en outre la gestion d’entreprises sous forme coopérative et d’entreprises communautaires de service pour favoriser l’emploi. (Art. 184.5)

Après le coup d’Etat d’avril 2002, le gouvernement a développé les programmes sociaux, « las misiones »en s’appuyant sur des volontaires pour contourner la bureaucratie d’Etat et sur des citoyens pour assurer la gestion. Création des conseils de gestion : santé, éducation, eau potable, logement.

 

Venezuela : moins d’1 millier de coopératives en 1999 à plus de 100 000 en janvier 2006. Développement endogène

(fortement dépendante des marchés publics)

Une rencontre organisée en octobre 2005 a rassemblé des représentants de 209 entreprises de 7 pays différents, elle a permis de confronter les expériences et de développer les échanges.

 

Entreprises nationalisées sous contrôle ouvrier « cogestion » SIDOR, INVEPAL, ALCASA

 

Loi d’avril 2006 : instauration des conseils communaux vers un « pouvoir dual », un pouvoir populaire : 18 000 conseils.

Un conseil regroupe 200 à 400 familles en zones urbaines, 20 en milieu rural et 10 dans les régions indigènes.

Ils sont élus pour 2 ans.

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12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 12:06

Nous versons à la réflexion le livre écrit par Jean Baumgarten ,membre des ATS  élu au conseil d'administration, dans la rubrique ''activité TREMA'' du site .

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3 mai 2009 7 03 /05 /mai /2009 18:56
 

AG du 21 mars 2009 des Amis de Tribune socialiste

  1. Compte-rendu du Débat: L’autogestion aujourd’hui

 

 

Le débat a été introduit par Pierre Thomé (membre des ATS) et Richard Neuville (animateur de la commission internationale des Alternatifs).


Pierre, dans le cadre de l’ouvrage qu’il projette1, a effectué des entretiens auprès d’acteurs actuels d’initiatives autogestionnaires en France. Il présente une comparaison entre la conception des jeunes et des plus anciens d’entre eux. Le terme même d’autogestion ne veut pas dire grand-chose pour les jeunes et il convient d’adapter le discours des années 70.



Anciens

Jeunes

Centres d’intérêt

Les mouvements sociaux et l’entreprise

L’humanitaire

Les valeurs

Les mouvements d’action catholique, le féminisme, le collectif et l’organisation

L’économie sociale et solidaire

La place des femmes n’apparaît plus comme une question


Mais ni pour les uns ni pour les autres l’autogestion n’apparaît comme un projet politique global. Il s’agit de pratiques et d’orientation de luttes.


Pourtant, Richard pense qu’il faut poser la question comme projet global. Elle est réapparue ces dernières années en Amérique latine sous deux formes.


D’un côté à travers des luttes et des mouvements de résistance à l’Empire (nord-américain) et comme foyers d’innovation sociale. C’est le cas du mouvement des «piqueteros» en Argentine (collectifs de chômeurs), du mouvement des Sans-terre au Brésil, ou encore de la CONAIE au Pérou. Ces mouvements pratiquent l’appropriation sociale et sont organisés territorialement dans les vastes espaces étatiques concernés.


La crise argentine du début de la décennie a permis un renouveau du mouvement coopératif, les travailleurs récupérant les entreprises tombées en faillite malgré les interventions policières. En s’appuyant sur les quartiers, ces mouvements ont obtenu l’expropriation des propriétaires défaillants. Entre 2001 et 2003, 200 entreprises industrielles regroupant 15000 travailleurs se sont constituées ainsi.

L’entreprise ZANON est un exemple: passée de 240 à 470 travailleurs sur la période, elle combine activité de production et action sociale de quartier.


Sur le plan institutionnel, suite à l’adoption de la nouvelle constitution vénézuélienne , des espaces d’autogestion se sont constitués dans les deux champs de la citoyenneté et de l’économique.

Dans le champ citoyen, une loi de 2006 a créé des structures de gestion locale par les habitants. Des conseils communaux regroupant de 200 à 300 familles sont élus pour deux ans hors partis. Ils se dotent de conseils pour la santé, le logement ou les transports.

Dans le champ économique, les coopératives sont passées de 100 en 1999 à 100 000 en 2006. Les grosses entreprises ont été nationalisées et co-gérées par l’Etat et les salariés.


Au cours du débat Jean-Jacques Boislaroussie rappelle que pour le PSU, l’autogestion est partie d’une démarche pragmatique pour aboutir à un projet global d’alternative au capitalisme et au socialisme bureaucratique. L’autogestion est un but, mais aussi un chemin et un moyen.

La démocratie participative ou la reprise en coopérative constituent un moyen mais non pas un projet. La première n’ambitionne pas de se substituer aux institutions tandis que la seconde est une démarche défensive.

La notion de rencontre des usagers et des salariés qui apparaît dans les luttes de défense des services publics, renvoie à une autre ambition.

Côté chemin, Bernard Huissou souligne qu’une lutte n’est pas « autogérée » mais « auto-organisée ».

Paulette Benard rappelle qu’autrefois le MPL et au MLO2, constitutaient des associations d’usagers intervenant dans la gestion des services publics et la gestion de maisons familiales.

Pour Alain Desjardins, le chemin c’était aussi l’idée de promotion collective grâce à la formation citoyenne et l’éducation populaire. La jonction militants/intellectuels jouait un rôle central pour aller vers un projet politique global.


Le projet pour Bernard Ravenel ne peut être qu’un projet socialiste. La disparition du concept de projet autogestionnaire est la conséquence de la disparition de tout projet socialiste.

Cette question divise les participants entre ceux qui pensent possible un «socialisme du 21è siècle» (selon l’expression d’Hugo Chavez), et ceux qui pensent que le socialisme étant dévalué et perverti il faut faire émerger des concepts nouveaux.

Les premiers (Richard, Jean-Jacques) soulignent l’intérêt que porte toute une frange de la jeunesse au concept (chez les libertaires notamment mais pas seulement), tandis que les seconds pensent qu’il faut se décentrer par rapport à l’entreprise (Pierre) ou encore que l’écologie politique est de fait un projet autogestionnaire (Didier Rod).


Dans la situation présente et la suite de fermetures d’entreprises, Richard rappelle l’urgence qu’il y a à empêcher le déménagement des machines. Ce serait une première étape qui permettrait ensuite de discuter du projet.

Selon Pierre, Charles Piaget qu’il a interrogé dans le cadre de l’ouvrage en cours, espère de son côté beaucoup des luttes qui vont se multiplier, pour relancer un grand mouvement social.


Ma conclusion toute personnelle, c’est que même si l’autogestion est à réinventer, elle redevient une voie d’alternative au capitalisme des dernières décennies et une solution à la crise sociale et politique actuelle. Faire revivre l’autogestion doit être notre tâche principale du moment, nous qui nous y référons dans nos statuts.

 

Jacques PIGAILLEM - secrétaire des ATS

 

 

1 Voir son canevas sur le blog des ATS

2 Mouvement de Libération du Peuple et Mouvement de Libération Ouvrière des années d’après guerre. Ancêtres du PSU

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25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 11:11



 

Bonjour,

Un mot pour vous informer qu'Alternatives Economiques a lancé une pétition contre les exonérations sociales et fiscales dont bénéficient les heures supplémentaires au détriment de l’emploi. Cette initiative est soutenue par l’hebdomadaire
Marianne. Parmi les premiers signataires (voir ci-dessous) figurent les principaux dirigeants syndicaux du pays, de nombreux experts de l’emploi et du marché du travail ainsi que de nombreux acteurs de l’insertion par l’activité économique.

Si vous souhaitez soutenir cette initiative, la pétition peut être signée à l'adresse suivante :
www.alternatives-economiques.fr/petition.
Et n'hésitez pas, bien sûr, à relayer cet appel autour de vous si vous le jugez pertinent...

Cordialement,

La rédaction d'
Alternatives Economiques


Texte de la pétition :
Heures supplémentaires : il faut arrêter les frais
Au moment où la crise provoque une vive remontée du chômage, en particulier chez les jeunes, il faut revenir sur les exonérations sociales et fiscales accordées aux heures supplémentaires. En effet, dans le contexte actuel, l’emploi doit être la priorité absolue de l’action des pouvoirs publics. Or, les exonérations fiscales et sociales décidées en 2007 ne visaient qu’à accroître le nombre des heures supplémentaires effectuées par les salariés déjà en activité. Et, en dépit de la récession, le nombre des heures supplémentaires déclarées a en effet progressé de près de 40 millions entre le quatrième trimestre de 2007 et la même période de 2008, soit l’équivalent de 90 000 emplois à plein temps. Ces mesures contribuent donc manifestement à dissuader les entreprises qui en auraient la possibilité d’embaucher des jeunes ou des chômeurs alors que les quelques trois à quatre milliards d’euros qui leur ont été consacrés en 2008 pourraient avantageusement être mis au service de la création d’emplois. C’est pourquoi nous demandons au gouvernement et au parlement d’abroger sans délai les mesures défiscalisant les heures supplémentaires et les exonérant de cotisations sociales.

Parmi les premiers signataires :
Michel Abhervé, acteur de l’insertion par l’activité économique ; Gérard Aschieri, secrétaire général de la Fédération syndicale unitaire (FSU) ; Stéphane Beaud, sociologue ; Alain Caillé, sociologue ; Gilbert Cette, professeur d’économie ; Jacques Chemarin, dirigeant mutualiste ; François Chérèque, secrétaire général de la Confédération française démocratique du travail (CFDT) ; Denis Clerc, économiste, fondateur d’Alternatives économiques ; Dominique Crepel, président de la Chambre régionale de l’économie sociale du Nord - Pas de Calais ; Jean-Baptiste De Foucauld, président de Solidarités nouvelles face au chômage (SNC) ; Jacques Dughera, acteur de l’insertion par l’activité économique ; Guillaume Duval, rédacteur en chef d’Alternatives Economiques ; Pierre Ferracci, président-directeur général du groupe Alpha ; Philippe Frémeaux, président-directeur général d’Alternatives Economiques ; Jacques Freyssinet, économiste ; Jean Gadrey, économiste ; Bernard Gazier, économiste ; le collectif Génération précaire ; Eric Heyer, économiste ; Florence Jany-Catrice, économiste ; Pierre Khalfa, porte-parole de l’Union syndicale Solidaires ; Nicole Maestracci, présidente de la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (FNARS) ; Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière (FO) ; Jean-Paul Maréchal, économiste ; Joël Maurice, économiste ; Dominique Méda, sociologue ; Hervé Nathan, rédacteur en chef à Marianne ; Alain Olive, secrétaire général de l’Union nationale des syndicats autonomes (UNSA) ; Serge Paugam, sociologue ; Thomas Piketty, économiste ; Jean-Paul Raillard, directeur du cabinet Syndex ; Maurice Szafran, directeur de Marianne ; Bernard Thibault, secrétaire général de la Confédération générale du travail (CGT) ; Carole Tuchszirer, économiste ; Bernard Van Craeynest, secrétaire général de la Confédération française de l’encadrement-Confédération générale des cadres (CFE-CGC).


Si vous souhaitez soutenir notre initiative, la pétition peut être signée à l'adresse suivante : www.alternatives-economiques.fr/petition.

Une semaine après son lancement, nous sommes déjà plus de 23 000 à avoir signé la pétition "Heures supplémentaires : il faut arrêter les frais" initiée par Alternatives économiques et soutenue par Marianne. Cette pétition a déjà eu un impact non négligeable dans le débat public comme on peut le constater ici. Ce succès est dû, notamment, au relais important que nombre d'entre vous ont donné à cet appel dans leurs propres réseaux et nous vous en remercions.

 

D'ici une quinzaine de jours, nous adresserons le texte de cette pétition accompagné des signatures au Président de la République, au Premier ministre, à la ministre de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi ainsi qu'aux responsables des principaux partis politiques et des groupes parlementaires. Tout en en rendant publics les résultats de cet appel auprès des médias. Nous vous tiendrons bien sûr informés des réponses qui nous seront faites par ces responsables politiques.

 

Mais d'ici là, aidez-nous, en continuant à relayer autour de vous cet appel (notamment en établissant des liens vers la page www.alternatives-economiques.fr/petition sur des sites amis), à faire en sorte que le nombre de signataires rende le débat incontournable afin que cesse rapidement la politique absurde qui consiste à inciter les entreprises à faire faire des heures supplémentaires aux salariés en activité plutôt que d'embaucher des jeunes ou des chômeurs.

 

En vous remerciant encore de votre aide et à bientôt,

 

Guillaume Duval

Rédacteur en chef d'Alternatives Economiques

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25 février 2009 3 25 /02 /février /2009 10:19
 

COLLOQUE DE RENNES DU 9 SEPTEMBRE 2008

''LE PSU VU D'EN BAS '' Comptes rendus






En vue de la préparation d'un deuxième colloque sur la question,nous communiquons ci-dessous les comptes rendus de la journée d'étude de Rennes en février 3008 et du colloque de septembre 2008 qui l'a suivi .






Compte-rendu de la journée d’études du jeudi 8 février à l’IEP de Rennes


Description du projet

Coorganisée par le CRAPE et le CERHIO, cette journée d’étude portait sur «l’implantation du PSU en Bretagne: réseaux sociaux, mouvement politique, laboratoire d’idées». Ce projet, soutenu par divers organismes et groupes de recherche (OURS, GEOPP) a été mené conjointement par Tudi Kernalegenn et François Prigent, doctorants des deux laboratoires déjà cités. Un dossier remis à la trentaine de personnes qui assistait à la manifestation avait été conçu, contenant axes problématiques1, arbres organisationnels, bibliographie et chronologie sommaires, affiches, recensement des fonds d’archives… Un certain nombre d‘ouvrages et de documents portant sur l’histoire du PSU en Bretagne avaient été réunis à cette occasion.


Communications du matin

Après une courte introduction réalisée par Christian Le Bart et Eric Neveu (IEP de Rennes, CRAPE), Gilles Morin (Paris I) a évoqué «la naissance du PSU en Bretagne: entrer en dissidence, les réseaux socialistes de la rupture dans les années 50», en insistant sur les profils différenciés des fédérations bretonnes du PSU. En fonction du contexte dans lequel s’est faite la scission avec la SFIO, le poids respectif des réseaux issus du christianisme social (UGS, Nouvelle Gauche, MLP…), du radicalisme mendésiste (CAD) ou du socialisme (PSA) a contribué à façonner des fédérations PSU aux identités politiques distinctes. Au-delà des trajectoires emblématiques des leaders départementaux, à l’instar de Mazier et Tanguy-Prigent, les noyaux militants, sur lesquels s’est élaboré le PSU par empilement successif, permettent de comprendre les processus de structuration initiale de ce parti atypique .

Dans la foulée de cette présentation de l’implantation des premiers réseaux PSU, François Prigent et Jacqueline Sainclivier (Rennes 2, CERHIO) ont appréhendé «les réseaux socialistes du PSU en Bretagne dans les années 60-70: milieux partisans, passerelles vers le PS, rôle des chrétiens de gauche». Ce travail, basé sur la constitution d’un véritable Maîtron PSU en Bretagne, dictionnaire de près de 3000 militants établi à partir de sources diversifiées (AD, CHT de Nantes, presse militante, archives privées, entretiens oraux), visait à identifier les matrices du PSU. L’analyse prosopographique permet de brosser un portrait collectif de ces militants selon les clivages fondamentaux: âge, sexe, csp, territoire, réseaux électifs et partisans. Les filières syndicales, affinant la vision du PSU à l’échelle locale, révèlent les ancrages ouvriers multiples (CGT, FO, CFDT), le laboratoire du monde enseignant (relation novatrice au sein du SNI à la laïcité), modèle de réseau ouvert dans les milieux paysans autour de Lambert. Crucial dans les transferts politiques au profit de la gauche bretonne à partir des années 70, le rôle des chrétiens de gauche montre un investissement de réseaux pivots (ACO, JEC, JAC, JOC, Vie Nouvelle, Scoutisme, CSF…). L’analyse intégrait une dimension régressive mesurant la part de ces réseaux dans le socialisme version PS (regard départemental sur les modalités de l’intégration au PS, typologie de l’engagement PSU dans les parcours d’élus PS) entre 1968 et 2004.

Yann Fournis (IEP de Rennes, CRAPE) a tenté de décrypter «les rapports entre partis politiques et institutions locales». Cette étude de cas à partir du PSU régional a permis de mener une réflexion théorique, reprenant les analyses abordées par ailleurs dans sa thèse.

L’ensemble des textes présentés dans cette matinée a été discuté par Frédéric Sawicki (Lille 2, CERAPS), qui a insisté sur les apports quantitatifs et qualitatifs au niveau de la connaissance de ce milieu partisan original, tant par ses formes d’implantation dans différents réseaux que dans l’élaboration d’idées politiques modernes.


Interventions de l’après-midi

Rassemblant des sources encore inexploitées (archives privées, entretiens oraux, presse locale, CHT de Nantes), Jean Guiffan (Lycée Clemenceau, Nantes) a défini les caractéristiques du «PSU en Loire-Atlantique, des origines aux Assises», fédération n’ayant pas encore fait l’objet de travaux. La préhistoire de cette formation politique révèle la faiblesse de la structuration du PSA et la force des réseaux chrétiens de gauche, à gauche du MRP, qui se retrouvent au sein du PSU au début des années 60. La première période (1960-67) est marquée par le dynamisme initial de militants, fortement implantés dans les milieux syndicaux et associatifs, qui ne se reconnaissent ni dans une SFIO usée ni dans la contre-société communiste. Les scissions successives (1963, 1965 et 1967) ne permettent pas au PSU de percer dans les différentes confrontations électorales. L’embellie militante des années 68 est même vite déçue avec l’intégration d’une majorité des adhérents PSU au PS lors des Assises. Ecole de formation politique (fournissant les ministres Evin et Autain) et matrice des réseaux d’élus locaux du PS, la fraction PSU se scinde en deux, avec une composante chrétienne et rocardienne et un réseau plus ancré à gauche, allié du CERES.

Reprenant les sources de sa thèse, Fabrice Marzin (Rennes 2, CERHIO) a évoqué «les parlementaires et les maires PSU face à la question bretonne des années 50 aux années 70». Les élus socialistes (éléments qui se détachent peu à peu de la SFIO pour rejoindre en 1958 le PSA) s’avèrent actifs et critiques dès la fondation du CELIB. Prudents en raison de l’héritage SFIO, associant régionalisme à la collaboration ou au nationalisme, ce réseau régional d’élus en quête d’audience dans les milieux ruraux forme un vrai courant idéologique de sensibilité à la culture et à la langue bretonne. De façon paradoxale, la sensibilité idéologique du PSU aux questions de développement local et d’autogestion, dans un contexte de renforcement des préoccupations liées à l’aménagement du territoire et de montée des thèmes régionalistes, se traduit dans les faits par un éloignement progressif des élus PSU à l’égard du CELIB. Ce retrait reflète aussi la volonté de créer un CELIB de gauche, au centre des préoccupations du PSU-Bretagne, aboutissant à l’émergence du BREIS. Le poids intellectuel de Phliponneau, accentuant l’expérience régionaliste du PSU, coïncide avec l’émergence d’une nouvelle générations d’élus socialistes (Josselin, Le Pensec), formés en dehors du PSU.

La discussion et les débats, menés par Julien Frétel (Paris I), ont permis de questionner les formes militantes du PSU (entresoi partisan, discours idéologique), tout en insistant sur le besoin d’une approche comparative, bottom-up, des partis.

Revisitant les sources exploitées dans sa thèse, Vincent Porhel (IUFM de Lyon, LAHRA) a étudié la place du «PSU dans le mouvement social en Bretagne», qui montre la diversité des itinéraires militants. Les modalités d’entrée au PSU mettent à jour un substrat chrétien porteur d’imaginaires communs et des écarts générationnels selon les moments d’adhésion. Autre caractéristique de ce profil militant, la multi-appartenance influence la façon d’agir au sein du parti, les apports théoriques de la réflexion sur l’autogestion s’accompagnant de pratiques spécifiques de la lutte revendicative. Ainsi, le PSU apparaît comme un parti fédérateur au cœur d’interrelations : c’est le lien qui permet à des militants de prendre contact au fil des conflits sociaux. L’exemple du Joint Français, lutte emblématique, permet de comprendre cette culture politique qui se confronte avec d’autres formes de militantisme. Les échecs du PSU, dévoilés dans les processus de la rupture partisane, par vagues de départs échelonnés, sont relativisés par le poids prépondérant de l’expérience PSU dans les vies militantes ultérieures (engagements dans les mouvances écologiste et socialiste).

Tudi Kernalegenn (IEP de Rennes, CRAPE) a centré son propos sur «le PSU et la question régionale à travers l’exemple de la Bretagne». Véritable union régionale atypique, le PSU-Bretagne se pose en parti de minorité nationale, porteur de revendications fédéralistes élaborant une réflexion sur le régionalisme. Cette identité politique fait du PSU un laboratoire d’idées et de pratiques militantes, appréhendées au travers de la presse partisane, des fonds d’archives publics et privés, d’entretiens oraux. A partir des colloques de 1966 à Grenoble et Saint-Brieuc, le PSU développe une approche socialiste moderne du territoire, autour d’un mot d’ordre «décoloniser la province», construit dans un terreau militant favorable à la rupture avec le jacobinisme, dans un contexte breton spécifique. Avec l’inflexion du tournant nationalitaire net autour de 1971-1972, le PSU s’essaie à relire, à partir de son nouveau paradigme autogestionnaire, la question régionale comme une question de minorité nationale.

Le débat s’est clos sous la direction de Gilles Richard (IEP de Rennes, CRAPE), qui a invité à généraliser les recherches sur les partis politiques, creusets de représentations sociales diverses et producteurs d’intelligence collective. La journée s’est achevée par une discussion générale avec la salle, certains anciens militants du PSU ayant déjà apporté leurs témoignages au fur et à mesure des communications.


Bilan et perspectives

La visibilité de cette journée d’étude dans les différents groupes de recherche a prouvé l’efficacité d’une démarche associant historiens et politistes. Surtout, ce projet a permis de défricher et de recueillir des archives dispersées voire inexistantes (travail de collecte de fonds d’archives privées et de réalisation d’entretiens oraux), tout en mettant au point une grille d’analyse sur ce parti délaissé qui a joué un rôle fort dans la recomposition du champ politique breton depuis la fin des années 50.

Fort logiquement, il a été décidé conjointement avec nos directeurs de thèse respectifs (Gilles Richard et Jacqueline Sainclivier) d’organiser un colloque en septembre 2008 à Rennes, prolongeant la démarche initiée: «Le PSU vu d’en bas. Un parti dans les régions: réseaux sociaux, mouvement politique, laboratoire d’idées (années 50-années 80)».


François Prigent (Rennes 2, CERHIO) et Tudi Kernalegenn (Rennes 1, CRAPE)






Le PSU vu d'en bas. Un parti dans les régions : réseaux sociaux, mouvement politique, laboratoire d'idées (années 1950-années 1980) – Rennes 9 et 10 septembre 2008 – Colloque organisé par Tudi Kernalegenn (doctorant, IEP de Rennes, CRAPE) et François Prigent (doctorant, Rennes 2, CERHIO) - Compte-rendu de Fanny Bugnon (doctorante, Angers, CERHIO)




Contribuer à la mise en lumière d'un objet relativement délaissé des chercheurs, l'histoire du Parti Socialiste Unifié (PSU), tel était l'objectif de ce colloque, dans le sillage d’une journée d'étude tenue à Rennes en février 2007. Articulés autour de l'étude du milieu partisan, de la dimension politique novatrice et du renouvellement intellectuel initié par le PSU, les travaux ont permis de cerner les configurations locales, les dynamiques et mutations à l'oeuvre au sein de la gauche française, notamment à travers la question de l'implication régionale du PSU. Les différentes interventions ont convergé vers l'idée d'une dimension expérimentale propre au PSU, un PSU «laboratoire d'idées» dont les thèmes de mobilisation ont rencontré davantage d'écho dans la société française que n'en témoignent ses résultats électoraux relativement faibles.

Constitué en avril 1960, le PSU est marqué par une montée en puissance en deux temps et autant de périodes de déclin. L'importance de la guerre d'Algérie constitue à coup sûr un événement catalyseur, un marqueur générationnel fort dans la constitution des réseaux fondateurs du PSU, réseaux nourris tout autant par des chrétiens de gauche que des dissidents socialistes. Si la fin du conflit marque un certain reflux de ce qui a incarné l'avant-garde du parti, un repositionnement idéologique autour de 1965 amorce une redynamisation à l'oeuvre pour la période clé 1968-1974. Ce moment est à mettre en parallèle avec le bouillonnement idéologique des années 68, véritable ébullition d'expériences politiques, tant sur le plan national qu'avec la diffusion du tiers-mondisme et du pacifisme, notamment autour des mobilisations contre la guerre du Vietnam. L'activisme protéiforme des militants du PSU ne doit pas masquer les fortes homologies de position, ni l'hétérogénéité des réseaux. Il a été souligné, à ce titre, le rôle essentiel joué par le monde éducatif, étudiants et surtout enseignants (Ismaïl Ferhat,Le PSU et les enseignants. Une autre relation spéciale? Le cas de la région parisienne), véritable colonne vertébrale du parti. Cela a ainsi été souligné à travers l'activisme estudiantin (Etienne Pingaud, Le PSU dans les universités parisiennes entre 1960 et 1968) qui a conjugué souvent prises de responsabilités à l'Union Nationale des Étudiants de France (UNEF), à l'Union des Étudiants Communistes (UEC) ou encore à la Mutuelle Nationale des Étudiants de France (MNEF). La surreprésentation des classes moyennes fonctionnarisées dans les rangs du PSU ne doit cependant pas masquer la part importante, bien que difficilement quantifiable, de ses sympathisant-e-s, preuves de la forte aura d'un parti en phase avec une société française en mutation. La nuance a cependant été apportée par quelques monographies (Jean-Michel Steiner, Les débuts de la fédération PSU de la Loire (1961-1971). Un parti neuf face à un mouvement ouvrier aux fortes traditions ? et Gilles Vergnon, Vision croisée de 2 fédérations PSU : la Drôme et l’Ardèche) au sujet de la grande disparité dans l'implantation régionale du parti car, si la Bretagne (Christian Bougeard, Les fondations du PSU dans le Finistère et dans les Côtes-du-Nord) concentre le tiers des trente conseillers généraux PSU élus dans les années 1958-1973 (Fabien Conord, Approche comparée des réseaux PSU dans 2 départements ruraux : la Creuse et les Basses Alpes) ou les Ardennes un bastion (Gilles Deroche et Didier Bigorgne, Les Ardennes, un bastion du PSU), certains départements constituent un véritable désert pour le parti (Jean-François Poujeade, Étude comparée de 2 fédérations PSU de Bourgogne : la Saône-et-Loire et l’Yonneet Loïc Le Bars, Eugène Péaud, un instituteur syndicaliste révolutionnaire, secrétaire général de la Fédération vendéenne du PSU 1961-1967). Ce fort ancrage à l'ouest peut s'expliquer notamment par l'écho rencontré par un slogan comme «vivre et travailler au pays» et les réflexions autour du régionalisme.

Militer au PSU était en effet envisagé comme un moyen de faire de la politique par le bas, en écho à l'importance de la question sociale, surtout pour les militants marqués par le christianisme. La naissance du PSU a donc entraîné une redéfinition du christianisme de gauche et un repositionnement vis-à-vis du syndicalisme, notamment en lien avec la CFDT. Ce souci de l'autre, ce militantisme moral, cette importance de la justice sociale se sont traduits par un polyengagement, comme l'ont démontré les approches prosopographiques (Olivier Dedieu et Fabien Nicolas, L’émergence d’une gauche capacitaire dans l’Hérault ? Le PSU face à l’hégémonie des partis de gauche entre rupture et adaptation»). En lien avec les différents mouvements sociaux à l'oeuvre dans la France de la décennie 70 (Jean-Philippe Martin, Le réseau Lambert. Un groupe de militants paysans syndicalistes au PSU), quel était alors l'intérêt de militer au PSU? Visiblement construire et trouver une nouvelle offre politique, en phase avec une société en mouvement. A en juger par les trajectoires militantes, et notamment le basculement progressif de nombreux militants vers le PS par vagues (1967, 1972, 1975 et années 1980), il ressort que le PSU a constitué un véritable tremplin pour la carrière politique de beaucoup. Autre originalité de ce parti, apparu dans un moment d’affaiblissement du PC, de la SFIO et du MRP : le rôle de passerelle également vers les Verts et l’extrême-gauche, en raison de la forte volatilité du milieu militant mais aussi des épisodes de scissions.

Des carrières souvent nourries des stratégies d'alliances locales, âprement discutées car souvent source d'affaiblissement pour le PSU, en particulier dans les territoires fortement marqués à gauche (FGDS et PS). Faute d’avoir pu se créer un espace politique durable, le PSU n'en a cependant pas moins laisser un héritage en terme de culture, de pratiques et d’idéologie politiques, à en juger par les trajectoires des ex-PSU (Pierre Simon, «Le PSU dans la Gironde»).

En dehors des considérations électorales, véritable expérience politique collective, le militantisme au sein du PSU s'est immiscé jusque dans les pratiques matrimoniales, en témoignent la fréquence de l'adhésion de couples, l'intérêt du parti pour le féminisme et le contrôle des naissances, et notamment la forte implication des militant-e-s du PSU au sein de Mouvement Français pour le Planning Familial (Bibia Pavard, Du contrôle des naissances à l’avortement libre et gratuit: histoire d’un combat en faveur des femmes au PSU (1961-1979)). D'autres expériences associatives, et notamment l'accompagnement des travailleurs immigrés, ont permis de souligner l'importance de l'engagement des militant-e-s du PSU sur le terrain social, des militants cependant attachés à l'autonomie des luttes, ce qui explique, par exemple que le droit de vote des immigrés soit demeuré une cause symbolique, bien que figurant dans le programme présidentiel d'Huguette Bouchardeau en 1981 (Daniel Gordon, Le PSU et les mouvements des travailleurs immigrés des années 70 et Séverine Lacalmontie, A l’avant-garde de la cause ? Les militants du PSU et la cause du droit de vote des immigrés). En cela, le PSU incarne pleinement ce laboratoire d'idées et l'on peut peut-être s'étonner qu'une question comme celle de l'autogestion n'ait pas été plus présente dans ce colloque, au regard de sa dimension centrale dans le répertoire idéologique du PSU, ou l'absence d'étude sur des territoires clés comme Grenoble ou Toulouse.

Il est donc ressorti de ces deux journées un PSU souvent considéré par ses propres militants comme une sorte d'«auberge espagnole» politique «relativement radicale», emprunt du mythe idéalisé de la jeunesse et marqué par un éthos militant pétri de morale. Certes marginale et géographiquement très inégale, l'implantation du PSU n'en demeure pas moins importante, à en juger par la diffusion de nombre d'idées forgées et débattues en son sein et le réel «îlot de sympathie», pour reprendre la formule conclusive de Claude Pennetier, dont il a bénéficié.

Une publication des actes du colloque, intégrant également les papiers de la journée d’études sur l’implantation du PSU en Bretagne (Gilles Morin, La naissance du PSU en Bretagne: entrer en dissidence, les réseaux socialistes de la rupture dans les années 50; François Prigent, Les réseaux socialistes du PSU en Bretagne dans les années 60-70: milieux partisans, passerelles vers le PS, rôle des chrétiens de gauche; Jean Guiffan, Le PSU en Loire-Atlantique, des origines aux Assises ; Fabrice Marzin, Le rôle des élus PSU dans le CELIB; Vincent Porhel,Le PSU dans les mouvements sociaux en Bretagne et Tudi Kernalegenn,Le PSU-Bretagne, analyse de la constitution d’un parti dit de “minorité nationale”).est prévue courant 2009 aux Presses Universitaires de Rennes.

1 Texte-programme disponible sur le site internet de l’IEP de Rennes.

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28 janvier 2009 3 28 /01 /janvier /2009 15:58

 



 



Le livre d'Alain Desjardin ''Une vie pour.'' est

désormais en édition.



Dans ce livre, Alain revient sur l'ensemble de son cheminement et réfléchit sur son parcours.


Comme l'écrit André GAZUT, " L'itinéraire d'Alain est passionnant. Sa manière de faire vivre son enfance, sa famille très modeste, son travail aux champs, le rapport avec les commerçants, la deuxième guerre mondiale constitue une approche très forte de la France d'alors. 11 en est de même pour la période de la Guerre d'Algérie qu'il va connaître à travers son choix de Jevenir parachutiste pour s'écarter de son milieu et vivre une autre vie". Alain évoque ensuite son entrée dans la vie professionnelle et ses premiers engagements de militant.

Alors vient la description des combats à l'occasion desquels nous avons croisé Alain; l'action syndicale, le PSU dans le Nord, puis sur le plan national,1968, Lip, le Larzac. Enfin Alain revient sur son installation à la Salvetat, sur son action au sein des Verts, et dans le cadre d'Accueil Paysan, ainsi que sur sa participation à diverses activités hors de nos frontières, en Polynésie ou au Sahara Occidental.


Au delà des épisodes rapportés et des militants rencontrés, c'est un demi siècle de luttes sociales et politiques qui est ainsi retracé,dans un récit où l'intelligence critique se conjugue avec l'émotion individuelle et collective.



Dépôt A.T.S 40 rue de Malte


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28 janvier 2009 3 28 /01 /janvier /2009 14:31

Dans la perspective de notre prochaine assemblée nous publions dans la rubrique ''PAGES'' du  site sous l'intitulé ''TRAVAUX EN COURS SUR L'AUTOGESTION'' le plan de travail du livre de P.Thomé .Ce plan sera l'occasion d'une discussion de notre assemblée avec, nous l'espérons ,un intervenant sur l'Amérique Latine .
A SUIVRE
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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 18:03
 

Journée Maitron 2008

mercredi 3 décembre 2008

 

Centre d’Histoire sociale du XXe siècle
9 rue Malher
75004 Paris

Métro Saint-Paul (ligne 1)

 

Programme de la journée

9 h | Assemblée générale de l’Association des Amis du Maitron (AAM)

 

10 h | « Le PSU vu d’en bas : bilan d’un colloque »
par François Prigent

 

10 h 30 | Présentation des outils coopératifs informatisés
- Au fil du Maitron
par Céline Barthonnat et Claude Pennetier
- Base des dossiers biographiques de Moscou
par Macha Tournié
- Base Maitron +
par Céline Barthonnat et Claude Pennetier
- Maitron-en-ligne
par Jean Sylvestre, directeur de SDC

 

12 h | Repas à la Pizza Momo

 

14 h |
- « Les MJC, le mouvement social et le mouvement ouvrier : pourquoi et comment faire des biographies de militants associatifs et des professionnels des MJC dans le Maitron »
par Laurent Besse
- « Vers une sociobiographie des syndicalistes de l’enseignement »
par Laurent Frajerman
- « Les militants d’extrême gauche de la Seconde Guerre mondiale à Mai 1968 »
par Jean-Guillaume Lanuque
- Maitron des fusillés, site coopératif sur la plate forme AERI
par Jean-Pierre Besse
- « Le dictionnaire des anarchistes : présentation du site coopératif de l’anardico »
par Hugues Lenoir et Anthony Lorry

 

16 h | Présentation parisienne du tome 4 du nouveau Maitron (Cos-Dy)
avec l’écrivain Michel Ragon (qui vient de publier un Dictionnaire de l’Anarchie)

 17 h | Remise du Prix Jean Maitron
Le prix Jean Maitron a été attribué au mémoire de Master 2 de
Florys CASTAN-VICENTE, Marie-Thérèse Eyquem. Du sport à la politique. Parcours d’une féministe, sous la direction de Michel Dreyfus, Paris 1



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23 octobre 2008 4 23 /10 /octobre /2008 23:25
 

ECOLOGIE-ALTERNATIVES- NON VIOLENCE


Ces thèmes la revue «SILENCE» les développe dans ses articles depuis 1982

Une presse de propositions mettant en lumière les pratiques alternatives partout en France

Cette revue lance aujourd'hui un SOS pour la sauvegarde de son indépendance.


Les ATS ont choisi d'être le relais de cet appel dont nous vous communiquons la teneur ci dessous.

Un petit clic dans la rubrique ''liens» à gauche de notre blog vous en dira plus long sur son utilité et nous l'espérons aidera à vous y abonner.


Merci par avance

Les ATS

Revue Silence


alternatives, écologie, non-violence


pour que Silence existe en 2009


Silence en danger: aidez-nous!


pour que Silence existe en 2009


Opération 2009 soutiens!

,

,


Conme l'ensemble de la presse, Silence connaît actuellement des difficultés importantes qui compromettent son avenir. Les abonnements connaissent depuis deux ans une baisse importante. Les facteurs sont sans doute multiples: essor d' internet, presse gratuite, multiplication des titres de la presse alternative, manque de ressources des lecteurs...

Un redressement financier des plus rapides s'impose pour pouvoir continuer à publier votre revue.


Des choix importants à tenir


La revue a fait le choix de l'autonomie (pas de subventions, peu de publicité) et souhaite pouvoir continuer en ce sens. C'est la garantie de notre autonomie politique et de notre liberté de ton. Par ailleurs, Silence n'est pas diffusé en kiosque, par manque de moyens et par souci écologique (gâchis de papier). Ce qui limite, de fait, le nombre de personnes qui découvrent la revue « par hasard ». Jusqu'ici cela n'avait pas posé de problèmes: de nombreus-e-s bénévoles se chargeant de faire découvrir autour d'elles et eux ce vivier d'alternatives. Plus de 200 personnes diffusent la revue et tiennent des stands chaque année.

La nouvelle maquette mise en place à l'automne 2007, a été pensée pour rendre son contenu plus aéré et sa lecture facilitée. L'amélioration du contenu rédactionnel est à l'ordre dujour (chroniques, entretiens...) ainsi que l'amélioration du site internet.


26 ans de combats et d'alternatives


Après 26 ans de parution, vous êtes nombreus-e-s à nous dire que Silence a une place à part dans la presse alternative, et compte beaucoup dans la prise de conscience et la mise en action vers un monde meilleur. Vous êtes des milliers à nous avoir adressé de ces informations qui ne passent pas dans les médias dominants.

Si Silence disparaît, ce sont les alternatives qui nous tiennent tou-te-s à cœur qui risquent de passer un peu plus sous silence!


Redresser la barre...


L'équipe de Silence engage des efforts internes importants pour sortir de cette situation:

économies sur les salaires, reprise de l'expédition de la revue entièrement par des bénévoles,

campagne de diffusion,... Mais ces efforts ne suffisent pas et c'est pourquoi l'engagement des

lecteurs, lectrices et ami-e-s de la revue s'avère indispensable!


Nous vous invitons à nous retourner un chèque du montant de votre choix.

Ce chèque peut correspondre à :


. des abonnements d'une ou de plusieurs personnes de votre entourage. A partir du 5e

abonnement, nous prolongerons gratuitement votre propre abonnement d'un an.

. des dons: depuis octobre 2007, les déductions fiscales d'impôt sont acceptées pour les dons à la

presse. Concrètement, pour un don de 100 €, nous vous enverrons en début d'année 2009 un reçu

fiscal qui vous permettra de récupérer 66 € déductibles de votre impôt sur le revenu! 100 € pour

nous ne vous coûte donc que 34 € ! (et comme pour les crédits d'impôts, cela est aussi valable pour ceux qui ne sont pas imposables: le fisc vous rembourse.).


(L'objectif de cette campagne de soutien est de récolter 2009 chèques pour un montant total

de 80000€ dont 1000 nouveaux abonnements d'ici la fin de l'année 2008.

En vous remerciant par avance de votre soutien,


Pour la rédaction de Silence,

Esteban, Guillaume Gamblin, Michel Bernard.


Si vous avez du temps, vous pouvez également


. Proposer à votre médiathèque, votre bibliothèque, votre centre de documentation, votre comité

d'entreprise... de S'abonner à la revue en lui en présentant un exemplaire.

. Proposer Silence à de possibles lieux de dépôt: vendeur sur les marchés, magasins bio et/ou

équitables, librairies indépendantes, restaurants végétariens, etc. Silence peut vous fournir des

formulaires que vous pourrez remettre à ces possibles lieux de dépôt.

. Diffuser Silence lors de manifestations diverses: réunions, débats, soirées associatives ou militantes, projections, concerts, congrès, formations, manifestations...

. Tenir un stand pour Silence. Faire signe à la revue lorsque vous êtes prêts à tenir un stand pour

une demi-journée, ou plus.


. Vous êtes musicien-ne? Dédiez-nous un concert (présentation de la revue, diffusion de la

revue, recette d'une soirée.. .). Vous êtes artiste ? Offrez-nous la vente d'une réalisation artistique, d' une planche de BD, etc.

. Vous êtes viticulteur, brasseur? Nous aimerions lancer une cuvée Silence, avec étiquettes

illustrées.

. Vous avez d'autres idées...


Le montant des abonnements: 28 euros petit budget, 46 euros tarif normal (pour 11 numéros)


Pour toute précision, vous pouvez contacter la revue par téléphone au 04 78 39 55 33. A très

bientôt!


s!lence

Ecologie - Alternatives - Non Violence   9, rue Dumenge, F - 69317 LYON Cedex 04


http://www.revuesilence.net/index. php ?page=2009Soutien


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18 juin 2008 3 18 /06 /juin /2008 20:13
 

 

Mardi 9 septembre 2008(Université de Rennes2)

 

8h30-9h15 : ACCUEIL DES PARTICIPANTS

 

 

9h15-9h45 : INTRODUCTION

 

 

9h45-11h00 : SESSION 1 : L’IMPLANTATION DU PSU EN BRETAGNE (SUITE)

 

 

• Christian BOUGEARD (PR, CRBC, Université de Bretagne Occidentale)

,

« Les fondations du PSU dans le Finistère et dans les Côtes-du-Nord »

Jean-Jacques MONNIER (professeur d’histoire, CRAPE, IUT de Lannion)

,

« Les transferts de vote des catholiques vers le PSU en Bretagne »

 

Discutante : Jacqueline SAINCLIVIER (PR, CERHIO, Université de Rennes 2)

 

 

11h00-11h15 : Pause

 

 

11h15-12h30 : SESSION 2 : LA MISE EN PLACE D’UN PARTI LOCALEMENT

 

 

Olivier DEDIEU (docteur, Université de Montpellier 1)

& Fabien NICOLAS (docteur, Université de Montpellier 1),

« L’émergence d’une gauche capacitaire dans l’Hérault ? Le PSU face à l’hégémonie des partis de gauche entre rupture et adaptation »

Jean Michel STEINER (attaché de recherche, IERP, Université Jean Monnet – Saint-Étienne), « Les débuts de la fédération PSU de la Loire (1961-1971)

. Un parti neuf face à un mouvement ouvrier aux fortes traditions ? »

Discutant: Frédéric SAWICKI (PR, CERAPS, Université de Lille 2)

 

 

12h30-14h00 : DEJEUNER

 

 

14h00 -15h15 : SESSION 3 : LE PSU ENRHONE-ALPES

 

• Jean-William DEREYMEZ (MC, PACTE, IEP de Grenoble), « Le PSU dans l’Isère : le cas de Grenoble »

• Gilles VERGNON (MC, GREPH, IEP de Lyon), « Vision croisée de 2 fédérations PSU : la Drôme et l’Ardèche »

 

Discutant : Gilles MORIN (docteur en histoire, chercheur associé au CHS du XXe siècle et à

l’IHTP)

 

 

15h15-15h45 : Pause

 

 

15h45-17h30 : SESSION 4 : LES RESEAUX DU PSU

 

 

• Gilles DEROCHE (enseignant) & Didier BIGORGNE (agrégé, docteur), « Les Ardennes, un bastion du PSU »

• Fabien CONORD (ATER, CHEC, Université de Clermont-Ferrand), « Approche comparée des réseaux PSU dans 2 départements ruraux : la Creuse et les Basses-Alpes »

• Karim FERTIKH (doctorant, PRAG, IEP de Strasbourg), « Les Assises du socialisme et la perpétuation des réseaux PSU en

Côtes-du-Nord, Loiret et Paris »

 

Discutant : Julien FRETEL (PR, CERAPS, Université de Picardie)

 

 

17h30-18h30 : DEBAT GENERAL

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mercredi 10 septembre 2008 (IEP de Rennes)

 

8h30-10h15 : SESSION 5 : LES ZONES DE FAIBLESSE DU PSU

 

 

• Pierre SIMON (ATER, CEMMC, Université de Bordeaux 3), « Le PSU en Gironde »

• Thierry HOHL (chercheur associé, Centre Georges Chevrier, Université de Bourgogne) & Jean-François POUJEADE (doctorant, Université de Bourgogne), « Étude comparée de 2 fédérations PSU de Bourgogne : la Saône-et-Loire et l’Yonne »

• Loïc LE BARS (docteur), « Eugène Péaud, un instituteur syndicaliste révolutionnaire, secrétaire général de la Fédération vendéenne du PSU (1961-1967) »

 

Discutant : Gilles RICHARD (PR, CRAPE, IEP de Rennes)

 

 

10h15-10h45 : Pause

 

 

10h45-12h00 :

SESSION 6 : LA QUESTION DES IMMIGRES : CAUSE NATIONALE OU LOCALE ?

 

• Daniel GORDON (MC, Edge Hill University), « Le PSU et les mouvements des travailleurs immigrés des années 70 »

• Séverine LACALMONTIE (doctorante, ISP, Paris X), « A l’avant-garde de la cause ? Les militants du PSU et la cause du droit de vote des immigrés »

Discutant : Christian LE BART (PR, CRAPE, IEP de Rennes)

 

 

12h00-13h15: DEJEUNER

 

 

13h15-14h30 : SESSION 7 : LE PSU : RESEAUX SOCIAUX ET LABORATOIRE D’IDEES

 

 

• Jean-Philippe MARTIN (agrégé, docteur en histoire) & Yannick DROUET (professeur d’histoire, président du CHT), « Un militantisme paysan à gauche. Des réseaux paysans de Bernard Lambert au PSU à l'OC-GOP (milieu des années 1960-fin des années 1970) »

• Bibia PAVARD (doctorante, Centre d’Histoire de Science Po, IEP de Paris), « Du contrôle des naissances à l’avortement libre et gratuit : histoire d’un combat pour et par les femmes au PSU

(1961-1979) »

Discutante : Hélène COMBES (CR, CRPS, Université de Paris 1)

 

 

14h30-14h45 : Pause

 

 

14h45-16h30 : SESSION 8 : LES RESEAUX PSU DANS LE MONDE DE L’EDUCATION

 

• Ismaïl FERHAT (doctorant, Centre d’Histoire de Science Po, IEP de Paris), « Le PSU et les enseignants. Une autre relation spéciale ? Le cas de la région parisienne »

• Camilo ARGIBAY (doctorant, TRIANGLE, IEP de Lyon), « Le PSU, les étudiants et les scènes politiques locales. L’entrée en politique par le militantisme étudiant à Grenoble et Lyon

(1965-1975) »

• Etienne PINGAUD (doctorant, EHESS), « Le PSU dans les universités parisiennes (1960-1968) »

 

Discutant : Claude PENNETIER (CR, CNRS, directeur du Maitron)

 

 

16h30-17h00 : CONCLUSION, SYNTHESE

 

 

LE PSU VU D’EN BAS

:

Un parti dans les régions

Institut d’Etudes Politiques de Rennes

et Université de Rennes 2

 

 

                           9 et 10 septembre 2008

 

BULLETIN D’INSCRIPTION

 

NOM

:

……………………………………………………..……………………………………..

PRENOM

:

………………………………………………………….………………………….….

TITRE,

FONCTION

:

…………………………………………….………………………….…..

INSTITUTION

:

…………………………….……………………………………………………

ADRESSE

:

………………………………………………………………………………………

 

 

TEL : …………………….FAX : ……………………..EMAIL…………………………………

 

 

 

Droits d’inscription

:

Tarif

normal : 20 €

 

Tarif

étudiant : 10 €

Inscription au repas du midi : Repas du 9 septembre : 15 €

 

Repas du 10 septembre : 15 €

 

 

Le règlement des frais d’inscription et des repas se fera par chèque à l’ordre de l’agent comptable

de l’université de Rennes 1 et sera envoyé avec le bulletin d’inscription : avant le 1er septembre 2008, à l’adresse suivante :CRAPE – IEP de Rennes -Mme LAVERRET Yveline

104 bd de la Duchesse Anne

– 35700 RENNES

 

Contact : Yveline LAVERRET : tel : 02 99 84 39 04

– email : yveline.laverret.1@sciencespo-rennes.fr

-Fax : 02 99 84 39 02

 

 

 

 

Adresse : Institut d’Études Politiques de Rennes 104 Bd de la duchesse Anne 35700 Rennes

 

 

Pour se rendre à l’IEP

: -Ligne 15 arrêt Jules Ferry

-Ligne1, 10, 19 arrêt Duchesse Anne/Fougères

 

 

Pour se rendre à l’Université de Rennes 2 :

 

Prendre le métro (D° J.F. KENNEDY) et descendre à l’arrêt : Villejean Université

 

 

Contacts :

 

Tudi KERNALEGENN :

 

tudi.kernalegenn@gmail.com

 

06.30.18.66.72

 

François PRIGENT :

frprigent@wanadoo.fr

 

06.60.46.72.98

 

 

 

 

 

 

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